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Vous venez d’adopter un animal dans notre refuge ou avez besoin de conseils ? Ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous accompagner et répondre à vos questions !

Attention aux aliments : votre animal ne mange pas tout !

Certains aliments peuvent être toxiques pour votre animal et il est fortement recommandé de ne pas lui en donner. 

Le chocolat est dangereux pour l’organisme du chien, au même titre que le raisin, les pépins de pommes et de poires (les fruits sans pépins peuvent lui être donnés). Même si vous avez pour habitude de lui en donner de temps en temps, il est préférable d’arrêter. Par ailleurs, le sucre est très mauvais pour les chiens, qui crée du diabète et de la cataracte chez l’animal. Évitez donc les gâteaux industriels (madeleines, quatre quarts, boudoires, etc.) pour la santé de votre animal. 

Privilégiez les aliments comme les pommes, les poires, les courgettes crues et cuites, la salade, le cresson, l’endive, les tomates (le fruit ainsi que ses grains), les oranges et les clémentines. Ils sont meilleurs pour la santé et votre chien les adorera à coup sûr ! 

Comme pour le chien, évitez de donner du chocolat, du raisin et du faux-sucre qui sont toxiques pour votre chat, peuvent créer une intoxication ou du diabète. Les fruits, les viandes de porc et de volaille crues ou encore le lait (et oui c’est une fausse idée reçue !) sont également à bannir.  

Privilégiez davantage les légumes bien cuits “Nature” (style courgette, patate douce, carottes et petits pois), le riz, la viande cuite et le poisson (sans arêtes !). 

Évidemment, ces aliments ne constituent pas une alimentation équilibrée et complète pour l’animal et doivent rester exceptionnels. Il convient de nourrir son animal avec de la nourriture adaptée, appropriée et conseillée (croquettes, pâtée), en respectant les quantités indiquées. 

Le développement du chiot et son intégration au sein du foyer

Lorsque le chiot naît, il est fortement attaché à sa mère. Comme chez l’Homme, elle va l’éduquer et lui transmettre toutes les bases de l’éducation : apprendre à découvrir le milieu qu’il l’entoure sans appréhension, communiquer avec ses semblables, contrôler son comportement. Au bout d’un certain temps, lorsque la mère le sent, le chiot se détache progressivement, c’est ce que l’on appelle “le sevrage”. Cette étape est cruciale pour le développement futur du chiot qui va devoir commencer à s’intégrer au sein d’un futur groupe. Le sevrage est une étape importante dans la vie du chiot, et doit être totalement naturelle. Si l’Homme intervient et rompt prématurément ce processus, le chiot finit par s’attacher trop vite à l’Homme ou finit par se développer tout seul, sans repère ni contrôle.

Lorsqu’il arrive chez vous, votre chiot risque d’être un peu perdu et les premières nuits sont généralement difficiles. C’est tout à fait normal, il vient de quitter sa mère et sa fratrie, et arrive dans une nouvelle maison avec de nouvelles têtes qu’il ne connaît pas. Il y a de quoi se poser des questions !  Il est important que son arrivée se fasse en douceur, montrez-lui de l’attention et rendez vous disponible. Privilégiez un moment où vous pouvez être suffisamment présent à la maison (vacances, week-end) pour l’adopter. Ainsi, il se sentira moins seul et votre présence l’apaisera. 

Mettez à sa disposition un jouet qu’il pourra mordiller pour s’occuper et se déstresser. Durant les premières nuits, le chiot risque de gémir. L’astuce est de mettre une bouillotte sous son couchage, qui lui rappellera la chaleur de sa mère et lui permettra de ne pas se réveiller toutes les heures. Il aura l’impression de ne pas être seul. Il est fortement déconseillé de placer son couchage dans une des chambres : il pourrait s’habituer et ne comprendrait pas pourquoi vous le changer de place par la suite. Habituez-le dès le début et ne changez plus, même si ça peut paraître compliqué au début. 

Enfin, laissez le découvrir les autres membres de la famille et le reste de la maison à son rythme. Il est important de lui consacrer des moments tranquilles, il doit comprendre que vous êtes là mais pas constamment et pas tout le monde à la fois. Et surtout, mettez vos chaussons à l’abri !

 

Le mordillement chez les chiots : le bon réflexe à adopter

Comment éviter le mordillement des chiots ? Depuis tout petit, le chiot apprend à utiliser et à contrôler sa puissance pendant le jeu. Il est important que le maître continue cet entraînement, via le jeu, en criant “aïe” pendant la morsure pour que le chiot ait conscience de la douleur ou en l’ignorant par la suite. Il est important de ne pas lui proposer des objets en bois car le mobilier du foyer en est généralement constitué. Si vous ne souhaitez pas avoir de mauvaises surprises en rentrant chez vous, privilégiez des jouets adaptés pour leur âge. Attention toutefois, ne lui proposez pas de jouets d’enfant, de balle ni de cordes au début qui sont des sources d’excitation et peuvent accélérer et augmenter son côté instinctif. Un chien qui a appris à ne pas mordre dès son plus jeune âge se contentera de grogner pour se défendre ou pour montrer une émotion particulière (énervement, stress, excitation, etc).

 

Le saut chez le chien : dites-lui stop !

Quand il est jeune, le chiot grimpe et saute sur tout ce qu’il voit : des objets, les canapés, nos jambes. Il nous teste ! Lorsqu’il sera adulte, le chien continuera ce comportement, ce qui peut-être problématique à l’avenir dans différentes situations : présence d’invités, de jeunes enfants, etc. Quand on rencontre un chien qui nous saute dessus sans cesse, il est important de l’ignorer pendant quelques secondes voire de quitter la pièce ou de lui tourner légèrement le dos. A l’inverse, félicitez votre animal quand il ne saute pas : vous devez l’habituer en lui montrant les bonnes manières. Il doit comprendre qu’il ne doit pas sauter et surtout qu’il n’en a pas besoin pour avoir votre attention. A force de répétitions et de récompenses, il deviendra plus calme. 

Le rapport à la laisse :

Votre chien ne cesse de tirer sur la laisse lors de la promenade ? Il est important de comprendre pourquoi. Plusieurs explications peuvent l’expliquer : une surexcitation, par instinct, parce qu’il a appris à le faire ou par manque de confiance vis-à-vis de son maître.  Pour corriger ce comportement, il est important de fonctionner étape par étape, de commencer par un suivi naturel avec une longue laisse et ne pas hésiter à le féliciter et à l’encourager. Dans la mesure du possible, la laisse doit être flottante : le maître ne doit pas tirer dessus ou la maintenir trop tendue. Sinon, l’animal peut y voir une source de tension, de stress et de nervosité et tirera à son tour. Il est important de l’éduquer à la laisse dès son plus jeune âge. La laisse symbolise avant tout le lien que vous avez avec votre animal, et ne doit pas être vue comme un simple outil directionnel. Le chien ne doit pas être décisionnaire de la direction à suivre, vous devez être ferme sans être trop agressif ou tendu. Plus votre relation est forte, saine et confiante, plus vous arriverez à doser et apprendre de l’autre. N’oubliez pas, la promenade est avant tout un moment de plaisir.

 

L'automédication : oui ou non ?

C’est non évidemment. Attention à l’automédication. Certains médicaments peuvent être dangereux pour les animaux. Même si vous repérez une ancienne maladie que votre animal a déjà contractée, ne réutilisez pas un ancien de ses médicaments déjà prescrit par votre vétérinaire à l’époque. Prenez à nouveau rendez-vous chez le vétérinaire et évitez de le soigner vous-même. L’animal peut présenter une nouvelle forme de la maladie, avoir développé une intolérance à un certain médicament, ou présenter une maladie parallèle que vous ne pouvez repérer.  Seul un spécialiste est en mesure de donner le bon diagnostic et de prescrire les médicaments adaptés à la situation, à l’âge et à l’état de santé actuel de votre animal.

Par ailleurs, comme pour l’alimentation, votre chien a des besoins spécifiques et ne peut pas consommer les mêmes médicaments et les mêmes dosages que vous. Mais alors, quel est le médicament “humain” que peut prendre mon animal ? La réponse : AUCUN.  Ne lui donnez rien sans en avoir parlé au préalable avec votre vétérinaire. C’est lui le spécialiste, et il connaît mieux votre animal et ses antécédents médicaux. Alors oubliez le doliprane, l’aspirine ou le spasfon : ça ne fonctionnera pas et ça le met gravement en danger. 

On vous met en garde : attention aux arnaques sur Internet !

On trouve de tout sur Internet, c’est bien connu. Cependant, quand ça concerne un trafic illégal c’est moins drôle et ça nous gêne. Beaucoup. Les animaux, au même titre que les humains ne sont pas des objets. Les actions que nous menons sont encadrées par la loi et nous ne nous permettrons jamais de contourner le système. Chacune de nos familles d’accueil est vérifiée : nous visitons durant 3 jours le domicile du potentiel adoptant et nous échangeons avec elle avant toute adoption. Le contrat et la partie administrative viennent ensuite. L’animal doit se sentir bien et à l’aise dans son nouveau foyer, au même titre que la nouvelle famille d’adoptants. C’est du donnant-donnant.